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L'élevage en zone sahélienne se pratique par la transhumance et les zones habitées par les éleveurs sont souvent dans des endroits dépourvus de couverture cellulaire (zone blanche). La communication durant les périodes de nomadisme pour informer de la disponibilité de zones de pâturage, de points d’eau, de la présence de menaces, de vol de bétail, s’avère impossible. L’objectif général est la création d’intelligences artificielles pour un agro-sylvo-Pastoralisme résilient et une surveillance épidémiologique capable de fédérer des compétences transversales afin de fournir des outils d’aide à la décision automatisée. Par conséquent, le projet fait un focus particulier sur l’assimilation de données environnementales pour la prévention et la résilience de l’élevage agro-sylvo-pastorale et la surveillance épidémiologique. L’architecture FerloNet vise une gestion durable des zones de pâturages pastoraux sénégalais dans le Ferlo ainsi que d’autres zones situées dans la région sahélienne. D’autre part, FerloNet pourra être utilisée comme un réseau de collecte et de transmission de données pour d’autres services à valeur ajoutée dans les zones blanches. Equipe projet: Cheikh Ahmadou Bamba GUEYE (FST/UCAD), Mountaga LAM (FST/UCAD), Moussa DIALLO (ESP/UCAD) et Mamadou Simina DRAME (FST/UCAD). Financement Fonds interne de l'UCAD 2021, Direction de la Recherche et de l'Innovation.
Nous abordons la problématique de la sécurité et de la gestion des activités de pêche dans les zones maritimes non connectées à un réseau de téléphonie mobile terrestre, en proposant un système de géolocalisation et de communication dédié. Nos recherches s’orientent donc vers une solution à bas coût pour les pêcheurs, en tirant parti des bandes de fréquences libres à longue portée mais aussi en nous appuyant sur les nouvelles technologies de communication par ondes électromagnétiques et de miniaturisation des systèmes de géolocalisation. L’idée est de mettre en œuvre un réseau « ad hoc » de très longue portée pour le transfert d’informations (position, cap, vitesse, météo, alertes,…). Ce projet est une grande importance car deux axes de motivation sont identifiés. • Un axe “Communication & sécurité” qui permettra le déploiement du réseau « ad hoc ». Un axe “Gestion & Recherche” qui repose sur la collecte des informations de géolocalisation pour la création d’une base de donnée. Cette base de donnée sera d’une grande importance pour la gestion des zones/espèces exploitées, et permettra d’améliorer les modèles dynamiques des systèmes pêcheur-poissons-environnement.
Quel est l'impact de la participation numérique des jeunes dans la gouvernance locale ? Les ordinateurs et les smartphones sont les symboles d'une large utilisation des technologies numériques dans tous les pays et continents, où les jeunes les utilisent pour s'impliquer dans la vie sociale, économique, politique et culturelle. Cependant, le développement inégal des technologies de l'information à travers les continents et les pays a un impact sur leur appropriation par les jeunes. Les différences géographiques, sociales et de genre influencent fortement les usages de la technologie numérique, façonnant l'accès autant que les idées créatives que les jeunes déploient pour s'impliquer dans la vie urbaine. Cette recherche intègre des connaissances dans le domaine de l'ingénierie et des sciences sociales pour décrire la relation entre l'accès aux technologies numériques et leurs diverses utilisations par les jeunes au Sénégal. Les résultats comprendront une image actualisée de l'accès et des pratiques numériques dans les villes de Saint-Louis et de Ziguinchor, et seront présentés aux jeunes par le biais de plateformes de médias sociaux et d'expositions. L'équipe de recherche comprend des experts de l'École Polytechnique Fédérale de Lausanne (EPFL) en Suisse, de l'École Supérieure Polytechnique (ESP) et de l'Université Gaston Berger (UGB) au Sénégal, afin de développer des méthodologies qui combinent des analyses quantitatives et qualitatives basées sur des données spatiales. Ce projet est finacé par la fondation Botnar (Suisse) à hauteur de 900 000 F Suisse
Moussa DIALLO, Bamba GUEYE, Alex CORENTHIN, MANDICOU BA. COWShED: COmmunication within White Spots for brEeDers. The livestock transhumance in Senegal is done in several areas and more specifically in the sylvo-pastorale areas located in the Ferlo’s region where it is difficult or impossible to communicate with terrestrial communication systems. The main reason is due to the existence of white spots. A white spot is defined as a no cellular coverage area. To overcome the presence of white spot satellite communications can be used. However, in underserved areas, satellite communications are very expensive for people. Therefore, we propose a low-cost communication for rural population such as breeders, farmers based on long range radio communication within ISM (Industrial, Science and Medical) bands. It is worth noticing that the ISM band is free. The proposed autonomous mobile mesh network is developed by breeders to lead livestock's, in a safe manner, where grass and water points are available. Our main goal is to encourage activities that can generate financial returns for rural population by preserving the environment. Financement: 26000$ Internet Society (ISOC)
Papa Alioune Sarr NDIAYE, Moussa DIALLO, Mamadou Lamine NDIAYE, Ababacar NDIAYE, Mamadou Simina DRAME. Mise en place d’un dispositif antivol et d’Alerte au Nettoyage pour les Panneaux Photovoltaïques. Ce projet qui regroupe des chercheurs de l’ESP et de la faculté des sciences de l’UCAD porte sur la mise en place d’un dispositif antivol et d’alerte au nettoyage pour les panneaux photovoltaïque. Dans ce projet, il s’agira de développer un dispositif électronique qui permet d’envoyer des signaux d’alerte relatifs au niveau de poussière en dépôt à la surface des modules d’une part. Ce dispositif devra permettre d’autre part d’envoyer des signaux d’alerte relatifs à la fonction antivol. Des mesures en temps réel des paramètres de performance et du niveau d’intégrité des panneaux PV sont effectuées. L’exploitation de ces données mesurées en temps réel permet d’envoyer les différents messages d’alerte au nettoyage et à l’antivol. Les alertes seront envoyées sous forme de SMS et/ou d’alarmes destinées aux usagers des systèmes photovoltaïques munis du dispositif. Financement : 18 600 959 FCFA (FIRST )
Halima Elbiaze, Cheikh Ahmadou Bamba Gueye, Ibrahima Niang, Moussa Diallo, Cheikh Elkabir Lo. Mise en place d’un système de veille épidémiologique pour la bilharziose base sur l’utilisation de réseau de capteurs auto-organisable. La bilharziose (urinaire et intestinale) constitue un problème majeur de santé publique au Sénégal avec un taux de prévalence globale qui varie de 0,3 à 1%. En outre, au niveau du fleuve Sénégal (Mali, Mauritanie, Sénégal) le taux de prévalence a progressé de manière vertigineuse à cause des barrages et des aménagements hydroagricoles. Au niveau de la vallée du fleuve Sénégal le taux d’infestation moyen atteint 71,8%. Après le paludisme, la bilharziose est la deuxième cause de consultation hospitalière au Sénégal. Ainsi, nous notons un taux d’absentéisme élevé à l’école pour les enfants de 6 à 14 ans, de même que dans les autres secteurs d’activités (cultivateurs, pécheurs, riziculteurs,…). Il faut noter que la bilharziose intestinale est responsable d’une morbidité élevée dans différentes zones du Sénégal comme la vallée du fleuve Sénégal et au Sénégal oriental. La population (plus particulièrement les enfants) est contaminée en fréquentant les points d’eau permanente (fleuve, mares temporaires ou permanentes, rizières, …) qui concentrent toutes les activités des villages (baignage, lavage du linge, point de rencontre des villageois, besoin alimentaire,…). En effet, les populations dans ces zones n’ont pas accès à l’eau potable et sont obligés d’aller en contact avec ces eaux souillées. Actuellement, la lutte contre la bilharziose consiste à éliminer les mollusques (hôtes intermédiaires de schistosomes) qui sont infestés par le miracidium. Toutefois, l’élimination des mollusques dans les points d’eau infectés se fait qu’après avoir détecté des cas d’infection à l’hôpital au cas où le patient y est allé. Dans ce projet, nous proposons l’utilisation des réseaux de capteurs qui offrent des moyens nouveaux pour déployer et gérer dynamiquement des communications permettant de recueillir, d’agréger et de disséminer des mesures en temps réel. D’autre part, nous envisageons un système mobile d’information couvrant les points d’eau et installé sur les téléphones cellulaires des populations cibles. Financement: 40000$ CRDI
En cas de précipitation, les liens radio son perturbés par l’absorption d’une partie de la puissance d’émission par les molécules d’eau. Ce phénomène, très connu dans le domaine de la transmission radio et appelé « Rainfall », peut dégrader considérablement la qualité des liaisons radio surtout dans les bandes de fréquences supérieures au 2GHz. C’est le cas des liaisons FH (7GHz, 13GHz, 23Ghz…). Les opérateurs, c’est l’exemple de la SONATEL, supervisent l’ensemble de leurs liaisons micro-ondes dans le but de pouvoir agir en cas de perturbations et ainsi assurer une continuité de leurs services. D’un autre côté, les équipes du LPAO-SF (Laboratoire Physique de l'Atmosphère et de l'Océan) de l’ESP (Ecole Supérieure Polytechnique de DAKAR) effectuent depuis plus de 10 ans des campagnes de mesures de la pluviométrie. LPAO-SF n’est d’ailleurs pas la seule structure du pays à effectuer des mesures. On peut citer l’exemple de l’ANACIM (Agence nationale de l'aviation civile et de la météorologie). Cependant, il est très difficile de mailler tout le territoire national. Aussi, le déploiement de stations de mesures permettant une couverture acceptable de toute l’étendue du pays demanderait des moyens très importants. L’objectif de ce projet est de trouver un modèle permettant l’estimation quantitative fiable et en temps réel des précipitations, dans toutes les localités du Sénégal, grâce aux liens FH de la SONATEL. Ce projet s’appuie sur une collaboration entre le LPAO-SF et la SONATEL. Dans le cadre de cette collaboration, les deux parties vont, dans un premier temps, mettre en place quelques sites pilotes pour la collecte de données. Dans un deuxième temps, une comparaison des données sur la pluviométrie mesurées par les équipes du LPAO-SF et celles de la supervision des liaisons FH permettra de trouver le modèle. Puisque la SONATEL dispose de plus de 800 liaisons FH, ce modèle permettrait une estimation fiable et en temps réel de la pluviométrie dans quasiment toutes les localités du pays. Les résultats attendus de ce projet permettraient de rendre possible plusieurs applications dans beaucoup de domaines dont le Sénégal a réellement besoin d’innovation. Parmi ces domaines, on peut citer l’agriculture où il serait possible de mettre en place des applications permettant d’alerter les agriculteurs sur la date optimale de semence en fonction de leur localité mais aussi de faire des prévisions fiables sur les récoltes. On peut aussi citer des applications d’alerte aux inondations ou de crue ainsi qu’au risque de refoulement des égouts sans oublier les études sur le réchauffement climatique.
Doctorant: Dergueune MBAYE. Encadrement: Moussa DIALLO
Doctorant: Ahmed GUEYE. Encadrement: Moussa DIALLO
Doctorant: Serigne Manour DIENE. Encadrement: Moussa DIALLO, Idrissa SARR (FST, UCAD), Louis LEROUX et Alain AUDEBERT (CERAD) (Université Pierre-et-Marie-Curie)
Doctorant: Ibrahima DIACK. Encadrement: Moussa DIALLO, Idrissa SARR (FST, UCAD), Louis LEROUX et Alain AUDEBERT (CERAD) (Université Pierre-et-Marie-Curie)
Doctorante: Fatoumata Awa Yandé Diouf. Encadrement: Moussa DIALLO
Soutenue par Mouspha MBAYE en 2019. Encadrement: Moussa DIALLO (ESP/UCAD), Cheikh Ahmadou Bamba GUEYE (FST/UCAD) et Mamadou MBOUP (Université de Reims).
Soutenue par Bassirou KASSE en 2020. Encadrement: Moussa DIALLO (ESP/UCAD) et Cheikh Ahmadou Bamba GUEYE (FST/UCAD).
Soutenue par Mamadou DIALLO DIOP en 2020. Encadrement: Moussa DIALLO (ESP/UCAD) et Mamadou Simina DRAME (FST/UCAD).
Doctorant: Papis NDIAYE. Encadrement: Moussa DIALLO
Doctorant: Madoune Robert SEYE. Encadrement: Moussa DIALLO et Christophe Cambier (Université Pierre-et-Marie-Curie)
Doctorant: Bassirou NGOM. Encadrement: Moussa DIALLO et Nicolas Marilleau (Université Pierre-et-Marie-Curie)